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le 23 décembre
La Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025, au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, suscite plusieurs débats majeurs. Ces controverses touchent particulièrement aux valeurs du sport comme l'équité, le respect, l'inclusion, le fair-play et l'utilisation du sport comme levier de développement social, souvent opposées à des priorités économiques ou politiques.
Un débat central porte sur les investissements massifs dans les infrastructures sportives (stades, fan zones) pour la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2030, au détriment des secteurs prioritaires comme la santé, l'éducation et la lutte contre le chômage des jeunes.
Des manifestations de la "Génération Z 212" en septembre 2025 ont dénoncé ces dépenses excessives, contrastant avec la dégradation des services publics (ex. : décès à la maternité d'Agadir). Des ONG comme Human Rights Watch critiquent cela comme une atteinte aux droits humains, appelant à une organisation qui ne se fasse pas "aux dépens des citoyens".
D'un autre côté, les autorités marocaines défendent le sport comme un "levier de développement humain durable", de cohésion sociale et de valeurs comme le fair-play, avec des programmes éducatifs en partenariat avec l'UNESCO.
Des associations comme l'Association marocaine des droits humains (AMDH) accusent les autorités d'opérations d'expulsion violente de migrants irréguliers et d'abattage de chiens errants pour "améliorer l'image" des villes avant la CAN (allégations rejetées par le gouvernement).
Cela soulève des questions sur les valeurs olympiques et sportives (respect, non-discrimination), avec des appels à une tolérance zéro pour le racisme ou les discriminations. Le Maroc a organisé des ateliers pour sensibiliser les médias à ces enjeux.
La décision de la FIFA de réduire la période de mise à disposition des joueurs (sous pression des clubs européens) a provoqué une forte frustration, ravivant le débat sur le "mépris" envers les compétitions africaines au profit des intérêts économiques européens.
La réforme de la CAF (passage à une CAN tous les 4 ans dès 2028, inspirée de l'UEFA) est critiquée par des figures comme Mohamed Aboutrika comme une perte d'autonomie et d'identité africaine.
Le parrainage principal par TotalEnergies est contesté par des ONG africaines, qui accusent l'entreprise de greenwashing et de projets controversés en Afrique, qualifiant cela de "gifle pour les Africains". Cela interroge les valeurs éthiques du sport : peut-on associer une compétition continentale à une firme accusée d'impacts négatifs ?
Ils anticipent les controverses arbitrales (VAR, penalties), classiques en CAN, le choix de sélectionneurs et listes de joueurs dans plusieurs pays (ex. : Nigeria, Algérie). Controverses également sur la diffusion en exclusivité de la compétition continental avec Bein Sports qui espère faire le plein de nouveaux abonnés.
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