The rich text element allows you to create and format headings, paragraphs, blockquotes, images, and video all in one place instead of having to add and format them individually. Just double-click and easily create content.
A rich text element can be used with static or dynamic content. For static content, just drop it into any page and begin editing. For dynamic content, add a rich text field to any collection and then connect a rich text element to that field in the settings panel. Voila!
Headings, paragraphs, blockquotes, figures, images, and figure captions can all be styled after a class is added to the rich text element using the "When inside of" nested selector system.

le 4 novembre
Le mercenariat dans le basket français. Un état des lieux qui fait mal !
Dans le championnat français Pro A, plus de 50 % des joueurs seraient des étrangers. D’après un rapport FIBA, 54,5 % des joueurs en Pro A sont étrangers.
Dans un article de L’Équipe, il est indiqué que la réglementation a évolué : désormais, une équipe peut avoir jusqu’à 6 JNFL (“joueurs non formés localement”), donc potentiellement 6 “étrangers” dans la rotation.
Depuis la saison 2010/11, les clubs Pro A doivent avoir un minimum de 4 joueurs “locally-trained” (JFL), définis comme des joueurs ayant passé au moins 4 ans en formation en France entre 12 et 21 ans. Cela signifie qu’il reste une marge importante pour recruter des joueurs non formés localement, ce qui alimente l’arrivée d’étrangers.
Parmi les joueurs étrangers en Pro A, une très grande partie sont Américains. Dans le rapport FIBA cité, “US players represent 80% of players with a foreign nationality”. Donc, bien que la “diversité” soit réelle, le mercenariat peut être perçu comme très “américain”.
D’après Basket Europe, pour la saison 2016-2017, sur 275 joueurs ayant joué au moins une minute, 60 % sont restés dans leur club d’une saison sur l’autre. Cela signifie aussi qu’il y a un turnover assez fort, notamment parmi les étrangers.
Autrement dit, beaucoup d’étrangers “bougent” beaucoup ou sont recrutés pour des missions à court terme, ce qui peut créer une instabilité ou une “utilisation” purement mercenaire.
Formation française vs court-termisme : Le fait qu’une grosse partie des effectifs Pro A soit étrangère peut limiter les opportunités pour les jeunes formés en France (JFL), ou du moins réduire leur temps de jeu ou leur rôle. Certains voient cela comme un frein au développement du basket français, même si la règle des JFL existe.
Le nombre de joueurs qui évoluent dans un club de leur région natale. Soit 5%...selon "La Voix des sports". Dans le lot, trois Nordistes, Valentin Chery, Louka Letailleur et Ivan Février. Le nombre de joueurs étrangers fidèles (au moins trois saisons dans leur club) contre 30 Français. Parmi eux, le Gravelinois Chris Babb, le Dijonnais David Holston (11e saison !) ou la superstar Mike James (Monaco).
Compétition économique : Recruter des Américains ou des étrangers peut sembler plus “payant” pour quelques clubs, qui misent sur des joueurs de niveau élevé pour performer rapidement. Mais cela peut aussi déséquilibrer les budgets, créer des “mercenaires” qui ne s’investissent pas sur le long terme.
Identité des équipes : Pour certains supporters, un club “fait local” (avec des joueurs français ou formés localement) a plus d’âme et de valeurs qu’une équipe “usine à mercenaires”. Si trop d’étrangers sont sur le terrain, la connexion avec les fans locaux peut se diluer.
Réglementation fragile : Le fait que la limite d’étrangers (ou JNFL) soit assez large (jusqu’à 6) montre que la LNB (ligue pro) n’est pas ultra restrictive sur le mercenariat. Le nombre minimum de JFL (4) n’assure pas que ces joueurs auront un rôle central.
Oui, le mercenariat est un phénomène bien réel dans le basket français professionnel, surtout en Pro A, avec plus de la moitié des joueurs qui sont étrangers selon certaines sources.
Les règles de recrutement (JFL, JNFL) tentent d’équilibrer formation locale et apport étranger, mais la marge pour recruter des “non formés ici” reste importante.
Ce phénomène pose des questions de soutien à la formation, d’identité sportive, de valeurs du sport, de diversité et de stratégie financière des clubs.
Sources : l'Essentiel du Sport et de la Voix du Nord
( Illustration IA Gemini)