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le 22 août
Un boycott de la Fête du sport du 14 septembre pourrait menacer les centaines d'événements labellisés qui ont été préparés depuis des mois, par de jeunes sportifs.
La toute nouvelle « Fête nationale du Sport » doit se tenir chaque année le 14 septembre. « Certains vont boycotter l’événement », prophétise Karim Mahihenni, président du comité départemental olympique des sports CDOS 51. Ce représentant de la Marne a décidé de faire un autre choix, pour ne pas « pénaliser les enfants qui préparent cet événement (…) : je porterai ce jour-là un brassard rouge, pour alerter. »
Ce ne sera pas le cas partout....Un mouvement de boycott de la Fête du sport a bien été annoncé, notamment à La Réunion. Ce boycott a été déclaré par le Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) de La Réunion, qui a exprimé son mécontentement face à une baisse de près de 20% du budget du sport, la suppression du Pass Sport pour les 6 à 13 ans, la diminution du nombre de services civiques, ainsi que la quasi-disparition de certains emplois liés au sport.
Le CROS considère que la Fête du sport, initialement conçue comme un temps fort pour promouvoir la pratique sportive à la rentrée, se tient dans un contexte perçu comme hostile au développement sportif local.
Cette mobilisation s’inscrit dans un climat tendu au sein du mouvement sportif, partout en France, où plusieurs acteurs dénoncent la baisse des financements publics alloués au secteur. Certains responsables locaux évoquent une volonté de transformer la manifestation en un « acte militant » pour défendre un financement renforcé du sport, à l’heure où le budget 2026 doit être discuté.
Cela crée une situation paradoxale pour les agents du sport, partagés entre l’appel institutionnel à promouvoir l’événement et le souhait de profiter de cette occasion pour signifier leur désaccord avec les choix budgétaires du gouvernement. Ainsi, le 14 septembre 2025, la participation à la Fête du sport pourrait être marquée par des gestes de protestation, voire par l’annulation d’événements dans certaines régions, en réaction à ces mesures jugées défavorables pour l’ensemble du secteur sportif et tout particulièrement pour ses dispositifs d'inclusion et d'insertion.
Rappelons que la Fête du sport a pour objectifs de :
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