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le 8 septembre
Les tests d'aptitudes physiques pour les élèves de 6e débutent aujourd'hui. "Se dirige-t-on, vers des groupes de niveaux en EPS" s'inquiète le SE-Unsa ?
Les tests d'aptitudes physiques pour les élèves de 6e à la rentrée scolaire 2025 ne sont pas obligatoires, contrairement à ce que certaines annonces pourraient laisser entendre.
Selon les informations officielles, ces tests, généralisés à partir de septembre 2025, sont laissés au volontariat des établissements et des enseignants d'éducation physique et sportive (EPS). Ils visent à évaluer les capacités physiques des élèves en trois domaines : endurance (test navette Luc Léger), force musculaire (saut en longueur sans élan) et vitesse (course de 30 mètres).
Les tests d'aptitude physique évaluent donc des qualités comme l'endurance, la force, la vitesse et la souplesse, tout en offrant une véritable occasion de transmettre les valeurs fondamentales du sport telles que le respect, l’équité et l’inclusion
Ces évaluations, qui se déroulent entre le 8 septembre et le 17 octobre 2025, permettent de classer les élèves en trois groupes de maîtrise (« à besoins », « fragile », « satisfaisant ») afin d'adapter les enseignements aux besoins identifiés. Les résultats sont saisis dans un portail dédié, et des fiches de restitution sont fournies aux élèves et à leurs familles.
Cette mesure s'inscrit dans une volonté de promouvoir un mode de vie actif et de lutter contre la sédentarité, tout en tenant compte des résultats d'une expérimentation menée en 2024 auprès de 4 100 élèves. Les enseignants d'EPS peuvent organiser ces tests sur une ou plusieurs séances, intégrés aux heures habituelles d'EPS, et les résultats servent à orienter les pratiques pédagogiques.
Cette mesure est critiquée par les syndicats d'enseignants. Le SE-Unsa s'interroge : "se dirige-t-on, alors, vers des groupes de niveaux en EPS ? Le classement des élèves en trois groupes (« À besoins », « Fragile » et « Satisfaisant ») autorise à le penser, tout comme la politique éducative menée ces dernières années. La crise de sédentarité qui touche l’ensemble de la population et particulièrement les jeunes mérite d’autres solutions que ces tests d’aptitude physique qui reposent entièrement sur les épaules des enseignants d’EPS et détournent une discipline suffisamment déconsidérée et déjà mal identifiée vers le sport-santé cher au gouvernement"
(Illustration IA GEMINI)
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