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Les ultras posent un vrai problème dans les clubs de foot !

Illustration IA Gemini

le 3 décembre

Les ultras posent un vrai problème dans les clubs de foot

Reprise de l'entraînement des joueurs de l'équipe  de l'OGC Nice sous protection policière ! Deux pro en arrêt de travail, le reste de l'équipe qui souhaite ne plus porter les couleurs des aiglons, notamment l'entraîneur qui présente sa démission ...

Le comportement récent des supporters « éclatés » de OGC Nice (et plus largement celui de certains ultras) pose clairement un problème  et soulève des questions graves, à la fois au sein du club, dans le football français, et dans la société.

Dans la nuit du dimanche 30 novembre / lundi 1er décembre 2025, à la suite d’une défaite (3-1 contre FC Lorient), environ 400 supporters se sont rassemblés devant le centre d’entraînement de l’OGC Nice pour interpeller les joueurs et les dirigeants à leur retour.

La situation a dégénéré : selon les témoignages, les joueurs Terem Moffi et Jérémie Boga ont été « crachés dessus, insultés, frappés, et victimes de violences, y compris des coups aux parties intimes » ; le directeur sportif Florian Maurice a aussi été pris à partie.

Les joueurs ont porté plainte, le club a déposé plainte « contre X », et le parquet de Nice a ouvert une enquête pour « violences aggravées, participation à un groupement préparant des violences ou dégradations, non-empêchement d’un délit contre l’intégrité corporelle ».

Ce n’est pas un incident isolé : ce type de débordement s’inscrit dans une série d’antécédents, banderoles racistes, chants homophobes, insultes, tentatives d’envahissement de terrain, altercations avec supporters adverses, etc. Par exemple, lors du match contre Olympique de Marseille (OM), des banderoles et chants de la part des ultras avaient provoqué une polémique majeure.

Plus récemment, il y a aussi des témoignages de discrimination interne : deux supportrices affirment avoir été chassées du noyau dur du groupe ultras (Populaire Sud) parce que femmes.

Le cas de l’OGC Nice illustre plusieurs dérives liées aux ultras et à la culture du fanatisme :

Violence physique et harcèlement : des joueurs, des dirigeants, potentiellement aussi des supporters adverses ou neutres sont exposés à des actes physiques graves, ce qui dépasse largement la « passion » ou la « ferveur » sportive.

Pression psychologique et menace réelle : cette marche sur le centre d’entraînement, ces agressions, ces insultes (parfois racistes), créent un climat toxique, non seulement pour le club mais pour l’ensemble du personnel et des joueurs.

Culture de l’impunité : quand des chants homophobes, des banderoles racistes ou des actes violents sont tolérés ou peu sanctionnés, cela encourage la radicalisation d’une minorité et banalise des comportements intolérables.

Dégradation de l’image du club et du sport : le football, souvent présenté comme un spectacle populaire et rassembleur, risque d’être perçu comme un terrain de violence, de haine, voire de danger. Cela peut éloigner les familles, les spectateurs modérés, les sponsors.

Problème social plus large : ces incidents reflètent des attitudes discriminatoires (sexisme, racisme, homophobie), ce n’est plus seulement une question de sport, mais de valeurs et de cohésion sociale.

Le groupe ultras « Populaire Sud » - historiquement central dans le public niçois - semble cristalliser un certain malaise : quand les résultats sportifs déçoivent, la violence intérieure explose plus facilement.

Les récents incidents montrent que les ultras ne se contentent plus de « soutenir »,  ils cherchent à exercer un contrôle, à exercer une pression sur l’équipe, ce qui transforme le rapport supporter-joueur/club en relation toxique.

La tolérance sociale et institutionnelle vis-à-vis de ce type de supporters devient de plus en plus remise en cause ;  ce qui pose la question de savoir jusqu’à quel point un club peut, ou doit, accepter un tel encadrement « ultras ».

Ce qu’il faudrait faire ou reconsidérer

Renforcer les sanctions judiciaires pour violences et harcèlement (plainte, interdictions de stade, poursuites pénales) pour dissuader les comportements dangereux.

Mettre en place des règles claires au sein du club : interdiction d’accès aux installations pour des supporters agressifs, séparation stricte entre public et joueurs/dirigeants, sécurité renforcée.

Favoriser une culture des supporters responsable, associant passion sportive et respect — y compris en condamnant publiquement tout racisme, sexisme, homophobie, violences.

Soutenir les fans modérés et les familles, créer des tribunes ou des espaces « grand public » loin des logiques ultras, pour préserver l’ambiance festive et inclusive.

(Illustration IA Gemini)

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