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"Les deux frères ennemis " du javelot laissent le titre mondial du javelot à Keshorn Walcott (Trinidad). Les deux athlètes se sont entraînés ensemble par le passé et se respectent mutuellement, ce qui ajoute une dimension émotive à leur compétition.
L'athlétisme, le sport de référence, nous réserve encore des séquences dignes du théâtre de Shakespeare. Témoin ce nouvel épisode acté aux championnats du monde 2025 et mettant en scène deux athlètes indien et pakistanais.
L'affrontement au javelot lors de la finale des Mondiaux de Tokyo a pris une "tournure particulière" suite à une "récente confrontation". Cela fait référence à leur rivalité sportive intense, marquée par des victoires alternées : Chopra a remporté l'or olympique à Tokyo 2020 et l'argent à Paris 2024, tandis que Nadeem a décroché l'or olympique à Paris 2024 (avec un lancer record de 92,97 m) et l'argent aux Mondiaux 2023. La "confrontation récente" pointe probablement vers les JO de Paris 2024, où Nadeem avait surpassé Chopra, inversant les rôles traditionnels dans ce duel Inde-Pakistan.
L'usage du terme "frères ennemis" souligne des valeurs d'amitié et de respect au delà des frontières, malgré les tensions géopolitiques entre l'Inde et le Pakistan. Les deux athlètes se sont entraînés ensemble par le passé et se respectent mutuellement, ce qui ajoute une dimension émotive à leur compétition.
Mais déception majeure pour les deux "frères ennemis". Chopra a terminé 8e avec un meilleur lancer de 84,03 m, éliminé avant les tours finaux en raison de fautes et de lancers courts (frustration visible, avec des cris de déception). Nadeem a fait pire : 10e avec 82,75 m, éliminé tôt après des fautes et des performances en deçà de ses standards. L'or est allé au trinidadien Keshorn Walcott.
Cette contre-performance collective s'explique par la pression (Chopra défendait son titre mondial ; Nadeem son or olympique), des conditions à Tokyo (vent, fatigue post-JO), et une concurrence féroce (Walcott, ancien champion olympique 2012/2016, a capitalisé sur un retour en forme). Pour Chopra, c'est un rare faux-pas après cinq ans de podiums constants ; pour Nadeem, une rechute après son pic parisien. Cela renforce l'idée de "frères" : leur rivalité n'a pas tenu face à la réalité.
Chopra et Nadeem, malgré la déception, restent des icônes ; leur "fraternité" pourrait inspirer une revanche aux prochains événements (comme les Jeux asiatiques ou les JO 2028).
(Illustration Chat GPT)
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