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le 26 août
Les nouvelles conditions d’éligibilité pour les femmes aux World Athletics de Tokyo 2025 incluent désormais un test génétique obligatoire visant à détecter le gène SRY, indicateur du sexe biologique, pour toutes les athlètes souhaitant concourir dans la catégorie féminine.
Ce test, effectué par prélèvement buccal ou sanguin, révèle la présence du chromosome Y, ce qui permet de déterminer le sexe biologique. Il ne sera réalisé qu’une seule fois par athlète, sous la supervision des fédérations nationales. Si le test SRY est négatif, l’athlète est autorisée à concourir dans la catégorie féminine ; s’il est positif, une évaluation médicale complémentaire sera menée, et la participation pourra être refusée.
Les femmes transgenres ayant atteint la puberté masculine restent interdites de concourir dans la catégorie féminine, et les athlètes avec des différences de développement sexuel (DSD) doivent toujours réduire leur testostérone pour être éligibles. Ces règles ont été jugées insuffisantes par les instances et ont mené à l’ajout de ce test, pour garantir « l’intégrité du sport féminin » selon World Athletics.
La nouvelle réglementation entre en vigueur le 1er septembre 2025, avant le début des Championnats du monde à Tokyo (du 13 au 21 septembre). Tout refus de se soumettre au test entraîne l’inéligibilité dans la catégorie féminine.
Les nouvelles règles de World Athletics pour Tokyo 2025 excluent quasiment les athlètes transgenres de la catégorie féminine : toute participante devra désormais fournir un test génétique SRY négatif, prouvant l’absence de chromosome Y, pour être éligible.
L'impact est majeur : les athlètes transgenres féminines, sauf rares exceptions, n’auront plus la possibilité de concourir en athlétisme mondial dans la catégorie féminine, ce qui soulève d’intenses débats sur les valeurs du sport et la reconnaissance des identités de genres
(Image artificielle GEMINI)