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Le 18 septembre
Les "acteurs du sport" appelés à participer à la mobilisation du 18 septembre . En Bretagne et en Normandie, des blocages sont signalés dans les centres sportifs municipaux.
Ce jeudi 18 septembre 2025, la France vivra une grande journée de mobilisation intersyndicale (CGT, FO, CFDT, CFTC, UNSA, CFE-CGC, Solidaires et FSU) contre les mesures budgétaires d'austérité annoncées cet été par le gouvernement précédent et non écartées par le nouveau Premier ministre.
Cette journée, qualifiée de "journée noire" par certains syndicats, appelle à la grève nationale et à des manifestations dans près de 250 villes, avec une participation estimée entre 600 000 et 900 000 personnes selon les services de renseignement. Les perturbations touchent de nombreux secteurs, y compris ceux liés au sport, où les "acteurs du sport" (fédérations, clubs, éducateurs, entraîneurs, associations sportives et professionnels du secteur) sont appelés à participer via des grèves ou des actions de soutien.
Les acteurs du sport ne sont pas au cœur d'un mouvement sectoriel isolé comme dans les transports ou l'éducation, mais ils s'inscrivent dans la mobilisation générale.
Les syndicats du sport (via des fédérations comme la FNASS – Fédération Nationale des Associations de Sportives Scolaires, ou des organisations comme l'UNSA Sport, affiliée à l'intersyndicale) encouragent les professionnels et bénévoles à rejoindre les cortèges.
À Paris, le cortège principal partira à 14h de la place d'Italie vers la place de la Nation, où des représentants du monde sportif (entraîneurs, éducateurs physiques) sont attendus pour dénoncer les coupes budgétaires affectant les subventions aux associations et les infrastructures sportives.
À Rennes (en lien avec le contexte local du Cercle Paul Bert), une manifestation intersyndicale est prévue à 10h30 place de la République, avec une participation estimée à 10 000-15 000 personnes ; des acteurs du sport local, comme ceux des associations omnisports, pourraient y être mobilisés pour protester contre les baisses de financements publics qui menacent l'accès au sport pour tous.
Dans d'autres villes comme Lyon (départ 11h Manufactuure des Tabacs), Marseille (10h30 Vieux-Port) ou Toulouse (14h place du Capitole), des banderoles spécifiques au sport pourraient apparaître, réclamant le maintien des emplois dans l'animation sportive et l'éducation physique.
Les enseignants d'éducation physique et sportive (EPS), via les syndicats FSU-SNUipp et SNES-FSU, sont appelés à la grève, ce qui pourrait entraîner des annulations de cours d'EPS dans les écoles, collèges et lycées (jusqu'à 30-50 % de fermetures locales selon les académies). Cela impacte directement les acteurs du sport scolaire, qui représentent une part importante des pratiquants.
Les associations sportives et clubs (comme le Cercle Paul Bert à Rennes) risquent des perturbations : annulations d'entraînements, de compétitions amateurs ou d'activités périscolaires, dues à la grève des animateurs et éducateurs. Par exemple, en Bretagne et en Normandie, des blocages sont signalés dans les centres sportifs municipaux, avec des appels à la grève des personnels techniques.
Des "actions coups de poing" sont possibles près d'infrastructures sportives, comme des rassemblements devant des stades ou gymnases pour symboliser l'impact des coupes sur le sport populaire (ex. : à Lille ou Bordeaux, où des collectifs sportifs locaux rejoignent "Bloquons tout", le mouvement citoyen qui soutient la grève).
Pas de grève massive dans le sport professionnel (Ligue 1, rugby, etc.), mais des voix comme celles des syndicats des footballeurs (UNFP) ou basketteurs appellent à des messages de soutien publics. Aucun match majeur n'est prévu ce jour-là en France.
(Illustration IA GEMINI)
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