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le 17 octobre
La baisse prévue du budget des sports en 2026 risque de priver les jeunes d'un outil essentiel pour grandir en citoyens épanouis et inclusifs.
Selon le projet de loi de finances (PLF) pour 2026, présenté le 14 octobre 2025 par le gouvernement français, le budget alloué au ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative subit une réduction significative. L'enveloppe globale passe de 1,49 milliard d'euros en 2025 à 1,23 milliard d'euros en 2026, soit une baisse de 17 % au total.
Plus précisément le programme "Sport" voit ses crédits de paiement diminuer de 6,53 % (de 593 millions à 554 millions d'euros), tandis que les autorisations d'engagement chutent de 18,24 %. La partie "Jeunesse et Vie associative" est la plus touchée, avec une réduction de 26 % (de 848 millions à 626 millions d'euros), en grande partie due à la fin programmée du Service National Universel (SNU).
Le mouvement sportif, y compris les comités olympique et paralympique, a vivement réagi, dénonçant un "sacrifice" du secteur malgré ses retours sociétaux positifs.
Impact sur les infrastructures et l'offre éducative : Les investissements dans les 5 000 équipements sportifs de proximité (plan "Génération 2024") sont gelés ou reportés, avec une baisse des autorisations d'engagement de 18 %. À l'école, l'extension des 2 heures supplémentaires d'EPS (visant 2 000 collèges en 2026) pourrait stagner, limitant les opportunités pour 62 % des Français qui priorisent le "sport à l'école" comme levier éducatif.
Moins d'encadrement et de prévention : La suppression de 1 000 emplois socio-sportifs (promis en 2024) et la réduction des services civiques (liés au budget Jeunesse) affaibliront les animateurs dans les associations et clubs. Cela risque d'augmenter les abandons précoces (déjà 30 % des jeunes de 11-17 ans), favorisant la sédentarité et les problèmes de santé mentale chez les adolescents.
Globalement, 46 % des Français reconnaissent le rôle des clubs dans l'éducation des jeunes, mais cette baisse pourrait creuser le fossé social : les enfants de milieux défavorisés, qui bénéficient le plus du sport pour l'insertion, seront les premiers impactés.
Le sport est un vecteur clé de transmission des valeurs républicaines (respect, solidarité, discipline, vivre-ensemble), particulièrement auprès des jeunes. Une réduction budgétaire menace ce rôle éducatif et social, potentiellement au détriment de la cohésion sociétale. Les effets attendus incluent :
Affaiblissement du "vivre-ensemble" et de l'inclusion : 54 % des Français voient le sport comme un outil d'apprentissage du vivre-ensemble, et 29 % pour l'animation locale. Avec moins de clubs et d'événements (risque de -20 % des financements fédéraux), les interactions mixtes (sociales, ethniques) diminueront, favorisant l'isolement. La fin du SNU, qui intégrait du sport civique, accentue cela : moins de 100 000 jeunes formés annuellement aux valeurs collectives.
Risques pour la santé et le bien-être moral : Le sport prévient l'obésité (touchant 20 % des jeunes) et renforce la résilience mentale (51 % des Français soulignent son rôle en santé). Une baisse pourrait augmenter les coûts de santé publique (estimés à +12 milliards d'euros d'économies perdues) et éroder la confiance en soi, avec des impacts sur la motivation scolaire et professionnelle. Les athlètes olympiques, dans une tribune signée par 425 d'entre eux, alertent sur un "sabotage du lien social" post-JO 2024.
Message négatif et démotivation générationnelle : À un an des JO, cette coupe post-2024 (malgré les promesses d'une "nation sportive") envoie un signal contradictoire : le sport comme "fête" mais pas comme priorité. 75 % des Français s'opposent à ces baisses, craignant une perte de valeurs comme l'excellence et le respect. Les fédérations (judo, handball, football) dénoncent un "mépris" envers les bénévoles et éducateurs, risquant de décourager les jeunes modèles (bénévoles juniors, athlètes émergents).